Il n'est pas toujours facile de faire les bons choix dans l'éducation de nos enfants.

 
7 trucs pour que vos enfants vous écoutent

 
Comme il n'existe aucun mode d'emploi, force est de constater que bien des parents fonctionnent par essais et erreurs. À un certain moment, on peut avoir l'impression de tout faire de la mauvaise façon, particulièrement lorsque notre progéniture ne veut rien entendre.

 
Y a-t-il des règles de base pour faciliter la communication parent-enfant?

 
Obéissance: mode d'emploi :

 
1. Être cohérent et constant

« L'idée c'est que les parents jouent pour la même équipe : l'enfant doit savoir que peu importe à qui il s'adresse, il va obtenir la même réponse venant de son père et de sa mère ». L'importance de la constance dans l'éducation des enfants. À défaut d'établir une routine ou des règles et de les conserver, l'enfant ne s'y retrouvera pas. C'est à ce moment que les problèmes peuvent survenir. « Ça devient difficile pour l'enfant de savoir ce qui est attendu de lui ». Par exemple, s'il est important pour nous que l'enfant reste assis tout au long du repas même s'il ne veut pas manger, on ne doit pas en déroger. En permettant à l'enfant de se lever de table alors que toute la famille y reste, on va à l'encontre des règles établies et l'enfant apprendra vite qu'il a beaucoup de pouvoir.

2. Utiliser un ton approprié

Quand on s'adresse à l'enfant, il est important de conserver un ton respectueux. « Crier, faire une grosse crise ou hausser le ton, ce n'est pas nécessaire »,

3. La technique du 1-2-3


La technique du 1-2-3 peut être très efficace, en fonction de l'âge de l'enfant. On prévient l'enfant de ce que l'on attend de lui et on lui dit qu'on comptera jusqu'à trois. On précise ce qui arrivera après, s'il n'a pas bougé. Il sait donc qu'il doit obtempérer, à défaut de quoi il y aura une conséquence. Évidemment, cette technique doit être suivie à la lettre, si on veut obtenir des résultats. « Certains parents vont l'utiliser, mais ne vont pas donner la conséquence qu'ils ont nommée à l'enfant. Dans ce cas-là, ça ne marche pas », explique la psychologue. Elle ajoute que cette technique, davantage appliquée avec des enfants en bas âge, peut aussi avoir son utilité avec des enfants plus vieux. L'important, c'est qu'elle soit privilégiée dans le cadre d'une routine connue : l'heure des devoirs, du bain, du rangement, du brossage de dents, etc. Rien qui sort des habitudes de la maison.


4. Faire du renforcement positif


« On voit plus facilement ce qui va mal, mais il est important de renforcer les comportements appropriés », explique Noémi Gagnon-Oosterwaal. Elle ajoute que même si le renforcement est nécessaire pour maintenir un comportement positif, il ne faut pas non plus en abuser. En effet, des études ont démontré que le fait de souligner les bons coups de notre enfant de façon intermittente ou aléatoire serait la façon de faire la plus efficace. À ce chapitre, la psychologue suggère un ratio d'un renforcement pour trois bons comportements. Elle ajoute que le celui-ci ne doit forcément être matériel. Un geste subtil comme un sourire, un pouce levé pour démontrer la satisfaction ou petite tape sur l'épaule démontreront tout aussi bien à l'enfant la satisfaction et la fierté de son parent envers son comportement.


5. Être précis

« Quand on adresse une consigne à l'enfant, il faut être précis pour être compris ». Elle suggère d'utiliser un nombre de mots correspondant à l'âge de l'enfant. Par exemple, un enfant de 5 ans devrait recevoir une consigne de 5 mots.


6. Utiliser le retrait


Retirer l'enfant à un endroit prévu à cet effet peut être efficace, particulièrement avec les enfants qui mordent, tapent, font des crises ou démontrent des signes d'agressivité envers les autres.


7. Donner le choix


Permettre à l'enfant de choisir donne généralement de bons résultats. Cette technique n'est toutefois pas appropriée pour tous les problèmes rencontrés au quotidien. « C'est une bonne technique pour de petits problèmes seulement ». Par exemple, l'enfant qui ne veut jamais s'habiller le matin acceptera peut-être de le faire si on lui offre de choisir le vêtement qu'il enfilera en premier. Cette façon de faire donne à l'enfant un sentiment de contrôle sur une situation avec laquelle il n'est pas confortable en temps normal. Il est important de ne pas faire preuve de laxisme : un enfant qui ne veut pas manger son repas ne devrait pas se voir offrir des alternatives.




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