Quelques mois après la mort de Mohamed Merah, les anciens voisin du tueur réclament encore réparation.



Près de quatre mois après après la fin du siège de l'appartement de Mohamed Merah par le Raid, et la mort du tueur revendiqué, ses anciens voisins ne décolèrent pas.

En effet, une quinzaine de riverains du quartier se sont regroupés en un groupement, le "comité 17", afin de lutter collectivement pour obtenir réparation des conséquences du passage du Raid dans leur rue.

Malgré la multiplication des requêtes aux administrations, syndic et compagnies d'assurance, ces voisins n'ont jamais obtenu de remboursement pour les travaux de colmatage des impacts de balle dans les murs, ou dans les voitures garées à proximité des lieux du drame, ni même pour le suivi psychologique post-traumatique.

Rencontrée par l'AFP, Coumba Ba, locataire d'un appartement au troisième étage de la même cage d'escalier que Mohamed Merah, avoue qu'elle paie de sa poche (60 euros par semaine) les séances de psychologue de sa fille d'à peine 4 ans, alors qu'après le siège, les autorités promettaient des dédommagements à hauteur du choc subi.

Et si certains habitants ont décidé de rester malgré l'histoire sordide des bâtiments, de nombreux locataires ont quitté l'immeuble, tandis que les nouveaux acheteurs potentiels "ne prennent même pas la peine de monter" selon le concierge.




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